ZUO HONG NING
Identités
Ning Zuohong est né en 1968 dans la province du LiaoNing en Chine. Il a obtenu son diplôme de l'Académie des Beaux-Arts Lu Xun (LAFA) de Chine en 1990. En 2018, avec son épouse Charlotte, il déménage de Shanghai à Grenoble en France. Actuellement, il vit et travaille entre Shanghai, Grenoble et Edimbourg.
Son travail consiste à réorganiser et à transformer des objets et des images de la vie quotidienne, en leur donnant de nouvelles orientations et significations. Son objectif est de susciter une réflexion multidimensionnelle sur la relation entre l'art et l'individu, tout en remettant en question les concepts d'originalité et d'authenticité des œuvres d'art. Parallèlement, il s'intéresse aux liens entre le texte et l'image, ainsi qu'à l'exploration de la relation entre le geste d'écriture et le mouvement.
Ning Zuohong est contraint de concilier les cultures orientale et occidentale et de trouver une identité, son identité dans les bouleversements de sa vie. Il cherche à travers son travail actuel un point d’équilibre entre les différentes cultures et langues qu’il habite et qui l’habitent.
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Vernissage
16 mai 2024 à 19h
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Exposition
Du 17 mai au 29 juin 2024
- Site web ZUO HONG NING
Zuo Hong Ning, "Identités"
Installation, peinture, performance
Chaque individu a sa propre identité dès sa naissance. Avec l'âge, cette identité se développe et se diversifie dans différents contextes. Cette exposition est une expression par l'artiste Ning Zuohong des fluctuations et de la diversité de l'identité.
L'exposition se compose de 5 parties :
Partie 1 : Performance en direct/vidéo.
L'artiste exprime les contradictions internes de son identité dans le contexte des différences culturelles entre l'Est et l'Ouest. Calligraphie en direct du "Sutra du Cœur" dans le cadre de la performance
Interprétation personnelle d’un "Tai Chi" composée des 26 lettres de l’alphabet.
Partie 2 : Ou? suis-je ? Qui suis-je ?
Remise en question de l'identité personnelle.
Mémoire urbaine. Cette série d’œuvres initiée par l'artiste en 2019 à Nîmes, en France, consiste à collecter des objets abandonnés autour du lieu d'exposition de la ville qui l'accueille, qu’il considère comme échantillons de l'identité de cette ville.
Mes souvenirs. Après le décès de ses parents, l'artiste se remémore les personnes qu’il a connues et qui sont toujours présentes dans sa mémoire, certains sont déjà dans un ailleurs. Leurs noms, il les écrit. Ils font partie de lui. Pour l'exposition à La Conciergerie, il ajoute les personnes qu'il a côtoyées pendant sa résidence.
Partie 3 : Installation des chaises
Statut et identité. Le statut ici représenté par les chaises et l'identité sont indissociables, les différences de position sociales entraînent des distinctions d'identité. L’organisation des chaises représente cet ordre social et ce sentiment d’appartenance à cet ordre explique les différences d’identité.
Partie 4 : Œuvres sur tissu, papier et pliage
Identité floue. La réinterprétation d'œuvres existantes modifiée et brouillée, créant une nouvelle image, semblable à une deuxième génération après une mutation ou un croisement génétique. C'est une recombinaison et une itération de l'identité culturelle.
Identité cachée. En utilisant des techniques de pliage et de recouvrement, l'apparence originale de l'image est complètement modifiée, créant une toute nouvelle image et dissimulant ainsi la véritable identité de l'image d’origine.
Partie 5 : Derniers fossiles
Nous vivons dans une époque où le papier, lentement, disparaît dans la vie, le papier devient presque un fossile. La calligraphie chinoise sur le papier symbolise la texture des pierres, ressemblant à des pierres, mais en réalité très fragiles, tout comme notre époque actuelle, tout paraît fragile et éphémère. Ce monde n’est peut être pas réel, tout comme les pierres ne le sont pas. Ce sont cependant des affirmations de l’artiste sur l'identité culturelle chinoise.